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Retour sur la ’Manifestation pour changer l’école’
lundi 19 juin 2023, par
Le 26 avril, sur la place Surlet de Chokier, un groupe de parents issus de différents groupes de jour a participé à la Manifestation pour changer l’école de la Coalition des parents de milieux populaires. Depuis de nombreuses années, ces parents se battent pour faire entendre leur voix et exprimer leurs demandes.
La Coalition des parents de milieux populaires et des organisations qui les soutiennent pour changer l’école, c’est un groupe de citoyens, de parents de milieux populaires et d’organisations qui militent pour porter les intérêts des parents de milieux populaires face à l’école. Le Collectif Alpha s’inscrit dans ce mouvement depuis plusieurs années à travers la participation de nombreux parents parmi les apprenant.es.
Hassania : « On a fait des grandes réunions, une avec la ministre. Chacun a parlé des problèmes qu’il a avec l’école : les parents avec les profs, les devoirs, les rendez-vous -si on n’a pas de rendez-vous, on ne voit pas les profs. Il y a aussi les problèmes quand on ne parle pas bien le français. »
Les apprenant.es ont préparé la manifestation ensemble lors d’une animation au centre de Molenbeek. Tous ont pu prendre connaissance du manifeste de la Coalition, mais aussi partager leurs difficultés et exprimer leurs demandes. Trois grandes thématiques ont été abordées : la reconnaissance des parents au sein de l’école, les inégalités sociales et les orientations abusives vers l’enseignements spécialisés.
La reconnaissance des parents au sein de l’école.
Naima : « Avant on avait souvent des réunions à l’école mais depuis le covid, rien. Je sais pas comment ma fille travaille à l’école. On a besoin de savoir parce que les enfants disent pas tout ; »
Les inégalités sociales.
Oumou : « moi j’ai vu une école où tous les petits sont blancs. Moi dans l’école de mes enfants, il y a toujours que des Africains. »
Rachida B : « Si nos enfants sont mélangés, ils vont apprendre mieux. »
Fatoumata : « l’école de devoirs à l’école c’est sur liste d’attente, il faudrait augmenter le nombre d’enfants ou mettre plus de profs. »
Les orientations abusives vers l’enseignement spécialisé.
Allal : « Maintenant c’est pas normal, l’école elle voit un bulletin pas bien c’est direct l’école spéciale. Moi j’ai dit non quand mon fils était en 5ème. »
Le jour J, un groupe d’apprenant.es et d’animateur.ices muni.es de pancartes étaient présent.es pour soutenir la Coalition.